Vue aérienne restituée du château de Grimont en 1450.
A la différence du bourg, les vestiges du château de Grimont, très ténus, s'avèrent beaucoup plus complexes à interpréter. Bien qu'un terrier de 1456 en décrive
sommairement l'articulation (se reporter à l'onglet "Les sources"), le couvert végétal assez dense et le niveau de démolition sont tels que le décryptage est plus hasardeux, en particulier sur l'aménagement de la haute-cour.
Sur ce point, le dessin de Claude Luc est d'un précieux secours, à supposer qu'il soit fidèle à la réalité. Concernant la basse-cour, les structures de l'enceinte sont beaucoup plus nombreuses et lisibles. Cependant
très peu de vestiges demeurent des bâtiments ayant existé (étables, granges, pavillons, casernements, citernes et puits). Une reconnaissance Lidar ou une campagne de fouilles permettrait sans doute d'en apprendre davantage et de
préciser la proposition de restitution qui suit.