Les restitutions de châteaux proposées sont toutes basées sur un état supposé au bas Moyen-Age, plus précisément du début du XIIIe siècle (Montrond) à
la fin du XVe siècle (Montrivel, Chaux-des-Crotenay). L'emprise de ces châteaux varie énormément en fonction du terrain, de leur importance relative (fief comtal, baronnie, simple vigie) et de la population de soldats et retrahants
relevant du fief susceptible d'être hébergée.
Au regard des grands fiefs du duché de Bourgogne, les surfaces d'emprise des quelques châteaux comtois analysés semblent modestes. Par
exemple, on pourrait s'étonner de la relativement petite emprise du château d'Arlay, pourtant résidence principale des Chalon-Arlay jusqu'à la fondation de Nozeroy, mais elle ne tient pas compte de l'ampleur du bourg dessus (3,2
ha soit 32000 m²) qui très fortifié, était sans doute capable à lui seul d'abriter toute la population du bourg dessous. Il faut donc considérer ces chiffres avec prudence, car ils sont très relatifs au contexte
et à l'organisation de chacun des sites étudiés.
(*) Complément de légende du graphe ci-dessus : l'emprise totale prend en compte haute
et basse cours, fossés, lices, espaces inter-cours et d'accès qui ne sont pas nécessairement pris en compte dans les surfaces respectives des haute et basse cours (celles-ci ne comprenant que les surfaces d'occupation possibles).